#InterviewAlumni – Céline Koubaa (BSB’15) : « à force de persévérance, j’ai pu m'épanouir au Japon chez Valeo »
Chef de projet chez Valeo Espagne
Qui es-tu, avant d’être Project Manager chez Valeo Espagne ?
Je m’appelle Céline Koubaa, j’ai 28 ans, j’aime la vie et les gens – c’est peut-être bateau mais pour moi c’est important !
Et sinon, tu fais quoi dans la vie… professionnellement ?
Aujourd’hui je suis donc Project Manager pour Valeo Martos, en Andalousie (Espagne). C’est un peu comme chef d’orchestre : j’ai une petite équipe et on travaille tous ensemble vers un but commun, à savoir livrer des phares avant innovants pour un nouveau modèle de véhicule d’une célèbre marque française, qui doit sortir en 2021. Les phares devront être d’une qualité irréprochable, livrés à temps et en respectant le budget. Mon travail est de coordonner l’équipe et de régler les problèmes rencontrés au quotidien… et il y en a plein ! On n’imagine pas le niveau de détail qu’exige le constructeur…
Un mot de ton parcours entre BSB et ton job actuel ?
Un mot ? Découverte ! Ma dernière année de Master BSB s’est faite en apprentissage chez Valeo Paris dans un service achats, j’ai ensuite été embauchée dans ce service ou j’ai travaillé pendant deux ans. L’appel du large se faisant ressentir, j’ai poursuivi mon parcours chez Valeo en VIE, à Tokyo (Japon), avec mon copain. Deux années incroyables en tant qu’acheteuse. Vivre au Japon, c’est être de nouveau enfant et réapprendre les us et coutumes d’une société. Choc culturel à 100% ! Professionnellement, ce fut un bond en avant : je devais acheter l’ensemble des composants qui forment les commandes du volant pour changer la musique. Ces commandes seront très prochainement entièrement tactiles : le challenge était de trouver en Asie des fournisseurs capables de s’adapter à cette innovation, ce qui a nécessité beaucoup de déplacements et de rencontres. Après deux ans au Pays du Soleil Levant, nous souhaitions revenir en Europe et apprendre une troisième langue, direction l’Espagne. Changement d’ambiance radical et, au passage, une prise de hauteur professionnelle !
Si tu devais présenter Valeo à un enfant ?
Valeo fabrique les éléments qui composent une voiture (phares, boutons d’intérieurs, pièces du moteur, etc.) pour les vendre ensuite aux constructeurs automobiles (Audi, BMW, Renault, PSA, etc.).Une anecdote marquante à raconter ?Si j’ai pu rejoindre Valeo en apprentissage c’est grâce, entre autres, au réseau BSB. Un ancien de l’École a fait passer mon CV et j’ai décroché un entretien.
La grande fierté que tu aurais dû davantage célébrer ?
Valeo Martos, c’est 50 projects managers, je suis la plus jeune et nous sommes seulement trois femmes !
La plus grosse difficulté que tu as vécue jusqu’ici avec Valeo ?
Mon départ au Japon. Mon manager de l’époque souhaitait que je fasse une année de plus à Paris. Mais je suis restée persévérante, je n’ai rien lâché et j’ai obtenu ce que je souhaitais.
Un acteur du changement, c’est quoi pour toi ?
Une personne qui arrive à vivre de sa passion ou qui remet en question notre façon d’être, de penser, de consommer.
Un acteur du changement qui t’inspire ?
Je n’ai pas de nom à citer en particulier mais je suis toujours touchée par ces gens qui se lancent dans des projets pour consommer différemment, ou bien qui plaquent tout pour suivre une passion. Chapeau bas !
Ta morning routine pour avoir l’énergie de changer les choses chaque jour ?
Surtout rien de sucré au petit déj’ !
L’événement qui t’a donné envie de contribuer au changement ?
Vivre dans le pays de Fukushima ou les tremblements de terre sont réguliers m’a fait prendre conscience de notre vulnérabilité. Depuis lors je tente d’arrêter la surconsommation. Au Japon le marché de l’occasion est très développé : vivement que l’Europe arrive également à ce niveau !
Quel genre d’étudiante étais-tu ?
J’aimais être avec les copains, sortir, mais il fallait aussi garantir zéro rattrapage !
Si tu pouvais revivre ta période étudiante, que ferais-tu autrement ?
Je bosserais plus l’Espagnol parce qu’aujourd’hui c’est dur !
Quel est le choix de parcours ou l’action entreprise lorsque tu étais étudiante qui t’a le plus servi ?
Apprendre à travailler vite et bien, seule ou en équipe.
Une rencontre qui t’avait particulièrement inspirée durant ton parcours à BSB ?
Stéphan Bourcieu bien évidement, comment ne pas l’être ? Une énergie débordante, une prestance incroyable.
Ta prochaine grande ambition ?
D’abord réussir à mon nouveau poste, puis ensuite trouver une manière de contribuer à la définition que je me fais du changement.
Un conseil ou un message à donner à un étudiant de BSB ?
Allez découvrir le monde : césure, échange, stage, VIE, voyage, woofing, workaway, comme vous voulez, mais allez-y!Un dernier mot : pourquoi avoir choisi cette photo de pagodes ?Je souhaitais mettre en avant une photo du Japon pour terminer cet entretien : vivre à l’étranger, côtoyer des gens différents, découvrir d’autres manières, de procéder, ça fait évoluer l’esprit !
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