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13/6/2025

Que faire après un Bachelor ? Le guide pour choisir sa voie sans se tromper

Que faire après un Bachelor en particulier un Bachelor in Management ? Avant même que votre dernière année de bachelor se termine, la question s’impose. En France, près de deux tiers des diplômés Bac + 3 s’inscrivent en Master l’année suivante*, preuve que la décision se prépare tôt. Mais cette voie n’est qu’une option : Master Grande Ecole en parcours initial, en alternance financée par les entreprises d’accueil, année internationale pour obtenir un double diplôme, création d’entreprise ou entrée directe sur le marché du travail. Chaque scénario possède ses propres leviers de compétences, de réseau. Pour choisir sans subir, vous devrez clarifier vos objectifs, évaluer les spécialisations qui vous démarqueront et mobiliser les bons dispositifs. Dans ce guide, nous passons en revue les stratégies gagnantes afin de transformer votre Bac + 3 en véritable rampe de lancement vers la carrière qui vous ressemble.

À retenir

  • Un Bachelor in Management est un diplôme professionnalisant de niveau Bac+3, généraliste, mais encore insuffisant pour viser des postes à responsabilité.
  • La poursuite d’études est majoritaire : la plupart des diplômés d’un Bachelor in Management intègre un Master Grande École en initial ou en alternance, souvent avec une spécialisation adaptée à leur projet pro (marketing, finance, RH, RSE, etc.).
  • Il est possible de travailler après un Bachelor in Management, surtout dans les métiers du commerce, du marketing ou de la gestion, mais les perspectives d’évolution restent plus limitées sans Bac+5.
  • Bien choisir sa voie demande de réfléchir à son profil, ses objectifs et ses envies. Il faut aussi vérifier que l’école délivre une excellence académique délivrant un diplôme reconnu et visé par l’Etat et propose un accompagnement complet.

Qu’est-ce qu’un Bachelor ?

Le Bachelor in Management : un diplôme reconnu par les entreprises 

Suivre un Bachelor in Management c’est vous donner 3 ans pour comprendre le fonctionnement d’une entreprise, apprendre à travailler en équipe, gérer des projets réels, faire des stages ou de l’alternance, partir faire un semestre ou une année à l'étranger, obtenir un double diplôme dans des universités internationales prestigieuses… Un Bachelor, ce n’est pas seulement un diplôme académique. C’est une immersion concrète dans le monde professionnel international.

En sortant d’un Bachelor, on sait déjà construire une étude de marché, gérer un budget, pitcher une idée, animer une réunion. On a parfois même vécu un semestre à l’étranger ou pris part à la vie d’une association. Et surtout, on a expérimenté des choses : l’échec, le doute, la réussite, la prise d’initiative. C’est ce mélange d’apprentissage académique et d’expériences vécues qui rend le Bachelor aussi professionnalisant.

À ce stade, on se connaît un peu mieux. On sent ce qui nous attire (ou pas), ce dans quoi on se projette. Et c’est souvent là que naît la vraie question : est-ce que j’ai assez de bagages pour entrer sur le marché du travail, ou faut-il aller plus loin ?

Un diplôme reconnu, une première étape vers le monde du travail

Officiellement, un Bachelor confère un niveau Bac +3. Il permet donc d'accéder à des postes de management intermédiaire dans de nombreux secteurs. Mais la réalité du marché est parfois plus exigeante et répond à un objectif d’études courtes.

Pour accéder à des fonctions stratégiques, un bac+5 est demandé par les entreprises et nécessite une spécialisation en Master Grande Ecole. Un Bachelor ouvre les portes des entreprises pour entamer une carrière par des postes de middle management.

C’est aussi une question de maturité : à la sortie d’un Bac +3, certains se sentent prêts à travailler, d’autres ont besoin de prendre encore un peu de temps pour se spécialiser, affiner leur projet, ou renforcer leur employabilité en intégrant un Master Grande Ecole en initial ou en ’alternance, un parcours à l’international, ou un accompagnement plus structuré.

Autre point à ne pas négliger : la reconnaissance académique de l’établissement d’origine. Un Bachelor visé par l’État, qui confère le grade de licence, garantit une poursuite d’études en Master Grande Ecole. Mais certaines écoles obtiennent des accréditations internationales comme AACSB, EQUIS ou AMBA. Si une école détient les trois, on parle alors de “triple couronne” — un label détenu par moins de 1 % des business schools dans le monde.

Sur un CV, le grade représente une reconnaissance du diplôme permettant la poursuite en master Grande école, une ouverture internationale et de standards pédagogiques élevés. Pour un recruteur, c’est une manière de repérer immédiatement un diplôme solide, surtout dans des environnements compétitifs ou à l’étranger.

Quelles études poursuivre après un Bachelor ?

Un Bachelor, c’est comme une rampe de lancement : vous pouvez déjà décoller… mais vous pouvez aussi monter en altitude. Et pour ça, le passage par un Bac +5 reste, aujourd’hui encore, une stratégie payante. 

Pourquoi ? Parce que la majorité des postes à responsabilités, notamment dans les grands groupes, sont calibrés pour des profils titulaires d’un Master

Et parce qu’en deux ans, vous avez l’opportunité de vous spécialiser, de renforcer votre expertise métier… et de doubler votre valeur sur le marché.

Intégrer un Master Grande Ecole en école de commerce

C’est l’option la plus connue et la plus structurée. Le Master Grande École vous ouvre l’accès à une formation complète sur deux ans, avec des spécialisations de plus en plus poussées en M2. 

Ce parcours se distingue par son exigence académique, mais surtout par ses liens étroits avec le monde professionnel : alternance, stages longs, field trips, interventions de cadres d’entreprise.

Certaines écoles comme BSB proposent même de suivre ces deux années 100 % en alternance

Résultat ? Vos frais de scolarité sont pris en charge, vous êtes rémunéré·e chaque mois et vous ressortez avec deux ans d’expérience à valoriser sur votre CV. Le tout dans une logique de personnalisation grâce à des dispositifs d’accompagnement comme Pathfinder™, qui vous aide à bâtir un projet clair et aligné sur votre personnalité.

Opter pour un MSc ou un Mastère spécialisé

Vous avez une passion claire pour le marketing digital, la data science, la finance d’entreprise, le management du luxe ou même le wine business ? Les MSc (Master of Science) et nos Mastères spécialisés vous plongent dans un univers métier précis avec des intervenants experts et des promotions souvent très internationales.

Par exemple, à BSB, les étudiants peuvent choisir parmi 12 programmes comme le MSc Luxury Management & Innovation, le MSc Artificial Intelligence & Digital Strategy  Management ou encore le MSc Wine Management — tous enseignés 100 % en anglais et alignés sur les besoins actuels des entreprises. 

C’est l’occasion d’acquérir une expertise très recherchée, souvent avec une ouverture à l’international renforcée par des field trips, des partenariats avec des entreprises et un encadrement par des professionnels du secteur.

Continuer à l’international, dans une université ou choisir une année de césure

Et si vous preniez le temps de vivre une expérience forte avant de vous spécialiser ? Une année de césure en entreprise, un semestre ou une année de master à l’étranger (ex : en droit, en culture, en tech) sont autant de moyens de cultiver votre singularité. Ces parcours existent dans la plupart des grandes écoles de commerce, à condition de bien les anticiper.

À BSB, la flexibilité du parcours et l’ADN international de l’école permettent justement de construire un Master sur mesure, avec échange universitaire, alternance, double diplôme ou expérience associative selon votre profil. L’important, c’est que vous puissiez trouver votre trajectoire… avant même de décrocher votre diplôme.

La poursuite d’études ne se limite pas aux écoles de commerce. Certains étudiants choisissent de candidater à un Master universitaire en France, notamment en économie, en gestion, ou en sciences humaines appliquées. Cela implique souvent un retour vers une approche plus théorique, mais cela peut aussi offrir des passerelles vers l’enseignement ou la recherche.

Ce qu’il faut retenir : le Bachelor vous donne une base solide. La poursuite d’études vous permet de transformer cette base en spécialisation forte, en réseau proactif, et en accélérateur de carrière. 

Le bon choix ? Celui qui vous donne à la fois du sens, de l’expertise et des opportunités concrètes et qui vous permet d’aller plus loin, à votre rythme, avec les bons outils.

Travailler après un Bachelor :  est-ce une bonne idée ?

Même si plus de la moitié des diplômés bac + 3 poursuivent leurs études, le marché du travail s’ouvre largement dès ce niveau : le diplôme est reconnu comme un premier passeport managérial. Deux questions dominent : quels métiers ? et quelles perspectives de salaire et d’évolution ?

Les débouchés professionnels après un Bac+3 en commerce, management et gestion

Dès qu’on vous remet votre diplôme, plusieurs portes s’ouvrent :

  • Business development & vente
    Vous infiltrez les coulisses du chiffre d’affaires comme business developer ou ingénieur commercial. Votre quotidien ? Chasser de nouveaux marchés, négocier ferme et piloter un portefeuille clients qui grossit à vue d’œil.

  • Marketing & communication
    Enfilez la casquette d’assistant chef de produit, chargé de communication, assistant marketing ou de community manager. Entre le lancement d’une nouvelle gamme et la création de contenus qui buzzent, vous mesurez la performance en temps réel et ajustez la stratégie comme un pro des KPI.

  • Finance & contrôle de gestion
    Les colonnes Excel deviennent votre terrain de jeu. En tant qu’analyste junior ou contrôleur de gestion débutant, vous suivez les budgets, remontez les marges, éclairez la direction sur les décisions d’investissement.

  • Relation client
    Si vous aimez le contact humain, devenez talent acquisition assistant ou chargé ·e de clientèle. Vous sourcerez les meilleurs profils ou gérerez un portefeuille d’abonnés, en cultivant cette qualité rare : l’écoute active.

  • Ressources humaines & RSE
    Sensible aux dynamiques humaines et aux enjeux de société, vous pouvez débuter comme assistant RH ou chargé·e de mission RSE. Recrutement, intégration, qualité de vie au travail ou actions durables : vous serez au cœur des transformations internes, avec une vraie capacité d’impact dès les premières missions.

  • Entrepreneuriat & start-ups
    Vous rêvez d’aventure ? Lancez votre projet ou devenez le bras droit d’un·e CEO. Business plan, growth marketing, pitch à des investisseurs : la courbe d’apprentissage est aussi raide qu’excitante !

  • International Business Management
    Chef de zone, assistant commercial export ou assistant ADV international… Ces postes sont accessibles dès le Bachelor, surtout si vous parlez plusieurs langues. Vous gérez des clients à l’international, suivez les ventes et animez un réseau de partenaires à l’étranger.
💡 Bon à savoir : les bachelors adossés à des parcours en alternance montrent une insertion éclair : 85 % des diplômés signent un CDI en moins de quatre mois. BSB propose de faire votre 3ème année de Bachelor en alternance ou en initial, vous avez le choix.

Salaire moyen et évolution : combien vaut réellement votre Bac + 3 ?

Soyons directs !  À la sortie d’un Bachelor, les grilles de salaire ne sont plus celles d’un stage. Sur un premier poste commercial ou marketing en région parisienne, la rémunération tourne autour de 30 000 à 35 000 € bruts annuels – un peu plus si vous vous glissez dans la finance ou la tech, où l’on paie volontiers la maîtrise d’Excel façon ninja ​

Mais le diplôme n’est qu’un ticket d’entrée ; la courbe peut grimper vite. Trois ans plus tard, ceux qui ont ajouté à leur CV une alternance bien ficelée ou un Master spécialisé flirtent déjà avec les 40 000 – 45 000 €, parfois davantage quand ils ont géré un budget à six chiffres ou piloté un projet international en anglais courant ​

La recette ? Des responsabilités mesurables (un portefeuille, un P&L, une équipe), un anglais qui ne rame plus, et une spécialisation qui vous distingue chez les recruteurs. Bref, votre salaire progresse à la même vitesse que votre capacité à résoudre les vrais problèmes de l’entreprise.

Accélérateurs-clés :

  1. Avoir géré un budget > 100 k€ ou un portefeuille client significatif ;

  2. Maîtriser l’anglais professionnel (TOEIC > 850) ;

  3. Vous spécialiser (data, finance verte, luxe, vins & spiritueux, etc.) via un MSc ou un Master Grande Ecole avec une spécialisation.

Petite parenthèse « géographie du salaire » parce que tout ne se joue pas à Paris

En région parisienne, on l’a vu, l’enveloppe d’entrée flirte avec les 30 000-35 000 € bruts. Pour un poste identique à Lyon, Nantes ou Toulouse, comptez en moyenne 7 % de moins* – c’est-à-dire une fourchette plutôt calée entre 28 000 et 32 000 €.

L’écart existe, mais il s’accompagne souvent d’un loyer divisé par deux et d’un pouvoir d’achat qui respire ; certains diplômés y voient donc un arbitrage gagnant, surtout quand le télétravail entre dans l’équation. Au final, Paris paye mieux sur la fiche de paie, la province compense côté qualité de vie. 

À vous de choisir la balance qui vous ressemble.

🔎 Zoom Bac +3, +2
Un Bachelor bac + 3, complété par deux ans d’alternance en Master, propulse fréquemment vers un premier poste cadre : 92 % des alternants d’une grande école triplement accréditée signent un CDI en moins de trois mois 

À retenir : le Bachelor in Management ouvre déjà une porte vers des jobs qualifiés, mais votre vitesse de progression dépendra de trois leviers : expertise sectorielle, expérience terrain (stages/alternance) et réseau. 

Le profil des étudiants qui choisissent cette voie

Les étudiants qui décident de travailler juste après leur Bachelor n’ont pas forcément un profil homogène. Mais certains traits reviennent souvent.

Ce sont souvent des personnalités autonomes, pragmatiques, qui ont besoin d’expérimenter pour avancer. Ils ou elles ont pu vivre une alternance très engageante, ou un stage marquant qui les a convaincus de prolonger l’expérience professionnelle plutôt que d’enchaîner directement sur un Master.

Il y a aussi ceux pour qui la question financière est centrale. L’envie de prendre leur indépendance, de ne pas alourdir le coût des études, ou tout simplement de souffler un peu. Travailler devient alors une manière de construire un projet à leur rythme, sans précipitation.

Enfin, certains ont tout simplement besoin de concret. Ils ont besoin de voir à quoi sert ce qu’ils apprennent. D’agir, de se confronter au terrain, de se tester. Ce sont souvent des profils entreprenants, à qui les études ont donné des bases solides, mais qui veulent écrire la suite à leur façon.

L’essentiel, dans ce choix, c’est d’être aligné avec soi-même. Travailler après un Bachelor n’est pas une voie par défaut : c’est une voie exigeante, où l’on apprend vite, où l’on grandit beaucoup… à condition d’y aller avec clarté et intention.

Que faire après un bachelor - BSB Education

Comment bien choisir sa voie après un Bachelor ?

Se poser les bonnes questions (profil, ambition, projet pro)

Il n’y a pas de bonne réponse toute faite à la question « Que faire après un Bachelor ? » — seulement de bonnes questions à se poser. Et parfois, ce sont les plus simples qui ouvrent les meilleures perspectives.

Qu’est-ce que j’aime vraiment faire ? Dans quel environnement je me sens bien ? Est-ce que je veux me spécialiser ou au contraire élargir mes horizons ? Est-ce que je me vois évoluer rapidement dans une entreprise, créer un jour ma boîte, ou travailler à l’international ?

Ce questionnement, s’il est honnête, permet souvent de faire le tri entre ce que l’on croit devoir faire et ce que l’on a réellement envie de construire.

Il y a aussi une autre dimension : celle du rythme. Certains ont besoin d’un nouveau souffle après trois années intenses. D’autres sont dans un élan et veulent capitaliser tout de suite. Il faut s’écouter, observer ce que l’on ressent. Les meilleurs choix sont rarement ceux qu’on fait en copiant les autres.

Enfin, il est utile de regarder en face les compétences qu’on possède déjà et celles qu’il reste à développer. L’alternance, les spécialisations, les expériences à l’étranger ou le coaching peuvent alors devenir des leviers pour structurer une suite d’études à la fois cohérente et ambitieuse.

Les erreurs à éviter dans son choix de poursuite d’études

La plus fréquente, c’est de choisir par défaut. De s’inscrire dans un Master parce que “tout le monde le fait”, ou parce que c’est plus rassurant que d’affronter une vraie décision. Ce type de choix, s’il n’est pas aligné, peut mener à la démotivation dès les premières semaines.

Autre piège : se focaliser uniquement sur la renommée d’une école ou d’un diplôme, sans vérifier si le contenu correspond à ses envies. Ce n’est pas parce qu’un programme est reconnu qu’il est fait pour vous. Il faut regarder les spécialisations proposées, les formats (initial ou alternance), les possibilités d’expériences terrain, la qualité de l’accompagnement.

Certains ne pensent pas à vérifier si le diplôme est visé par l’Etat et a un grade de master. Ce détail, administratif en apparence, change tout en termes de reconnaissance et de qualité académique, notamment si l’on souhaite plus tard intégrer un autre cursus ou partir à l’international.

Enfin, beaucoup négligent l’impact de leur futur environnement. Étudier, c’est aussi vivre dans une ville, intégrer une promo, se sentir bien dans une école. Le cadre de vie, les locaux, la culture de l’établissement ou encore l’état d’esprit général sont des éléments déterminants, souvent sous-estimés.

Bien choisir sa voie après un Bachelor, ce n’est pas seulement répondre à la question “où aller ?”. C’est prendre le temps de comprendre pourquoi on y va, et comment cette étape servira une trajectoire plus grande.

Si vous faites votre Bachelor à BSB, notre dispositif d’accompagnement PathfinderTM vous permettra de construire un projet académique, professionnel et personnel aligné avec votre personnalité et vos valeurs. Chaque étudiant bénéficie d’un accès personnalisé et illimité à nos coachs afin de faire un choix éclairé pour leur avenir.

Témoignages d’étudiants : ce qu’ils ont choisi après leur Bachelor

À l’issue de leur Bachelor, les choix des étudiants varient, mais certains parcours ressortent nettement. La majorité d’entre eux décide de poursuivre vers un Master Grande École, souvent en alternance. Ce format leur permet de financer leur formation, gagner en expérience, et surtout de se spécialiser dans un domaine qui les passionne.

C’est le cas de Manon, qui après une 3ème année de Bachelor en alternance dans le secteur du prêt-à-porter, a intégré le Master Grande École avec la spécialisation Marketing & Communication. « J’avais besoin d’allier théorie et terrain. L’alternance m’a permis de confirmer mon intérêt pour le secteur, et de m’impliquer à fond dans mon entreprise. Aujourd’hui, je suis chef de produit junior dans la même structure. »

Romain, lui, a choisi la spécialisation Entrepreneuriat & Management des PME. Après une alternance réussie en tant que chargé de développement dans un club d’affaires local, il a décidé de rester en Bourgogne pour développer son propre projet. « Ce que j’ai appris en entreprise a nourri mon projet entrepreneurial. Les cours sur le business plan, le leadership ou la stratégie de croissance m’ont donné les outils pour me lancer. »

Sarah, passionnée de finance depuis sa 2e année, s’est dirigée vers la spécialisation Banque & Ingénierie Financière. Elle a effectué son alternance dans une banque régionale, où elle s’est vu confier progressivement plus de responsabilités. « L’alliance entre l’exigence académique et la confiance de mon entreprise m’a énormément fait progresser. Je suis maintenant embauchée en CDI, tout en préparant en parallèle mon niveau 1 du CFA. »

Et puis il y a ceux qui choisissent de partir à l’étranger ou de changer de domaine. Camille, par exemple, a poursuivi en MSc Wine Management, au sein de la School of Wine & Spirits Business. Issue d’un Bachelor généraliste, elle voulait donner du sens à sa passion pour l’univers du vin. « Je ne viens pas d’une famille de vignerons, mais j’ai toujours aimé ce secteur. Le MSc m’a permis de me professionnaliser rapidement et de trouver une alternance dans une maison de négoce à Beaune. »

Ces trajectoires sont variées, mais ont toutes en commun une même exigence : donner une direction claire à son projet professionnel après le Bachelor. Le cadre structurant du Master Grande École, les spécialisations proposées, et la possibilité de les réaliser en alternance sont souvent les déclencheurs de cette maturation.

Enfin, il faut rappeler que BSB fait partie des rares écoles à détenir la triple accréditation internationale (AACSB, EQUIS, AMBA). Un label prestigieux que moins de 1 % des business schools dans le monde possèdent, et qui constitue un vrai atout sur un CV, notamment pour ceux qui visent des carrières à l’international ou dans des grands groupes.

FAQ – Que faire après un Bachelor ?

Un Bachelor suffit-il pour trouver un emploi stable ?

Oui, de plus en plus d’entreprises recrutent à Bac +3, notamment dans la vente, le marketing ou la gestion. Cela dit, pour les opportunités de poste à responsabilités, le Bac +5 est la norme.

Faut-il faire un Master pour bien gagner sa vie ?

Pas obligatoire, mais conseillé. Un Master (notamment en alternance) permet de se spécialiser, d’acquérir de l’expérience en entreprise et d’accéder à des postes mieux rémunérés, souvent dès la sortie.

Comment financer ses études après un Bachelor ?

L’alternance est la solution reine : elle permet de financer 100 % des frais de scolarité et d’être rémunéré. D’autres options existent : bourses, prêts étudiants, jobs étudiants ou aménagement du temps de cours.

L’alternance est-elle accessible après un Bachelor ?

Oui, de nombreuses écoles de commerce proposent des parcours Master 1 et Master 2 en alternance.

Quels critères pour choisir une école après un Bachelor ?

Vérifiez le grade de Master, les accréditations internationales (AACSB, EQUIS, AMBA), la richesse des spécialisations, les opportunités d’alternance ou d’international, et surtout la qualité de l’accompagnement de l’étudiant dans un parcours qui lui correspond. Une école comme BSB, par exemple, coche toutes ces cases.

* Sources : 

publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr

Courrier Cadres