30 Questions d’entretien école de commerce à maîtriser

Les questions les plus posées en entretien d’école de commerce

Apprendre à parler de vous : parcours, personnalité, vécu

1. Pouvez-vous vous présenter ?
C’est la question d’ouverture la plus classique, mais aussi la plus piégeuse. Pourquoi ? Parce que réciter votre CV ou aligner vos bulletins ne suffit pas. Ce que le jury attend, c’est un récit structuré et personnel : qui vous êtes, ce qui vous anime, ce qui vous a amené jusqu’ici.

Une bonne approche : 1) vos origines ou votre environnement, 2) votre parcours scolaire, 3) vos centres d’intérêt ou projets.

À BSB, nos coachs Pathfinder^TM apprennent aux étudiants à construire un pitch authentique et percutant en 2 minutes chrono.

2. Quelles sont vos trois qualités principales ?
Ici, le piège, c’est la banalité : “motivé, curieux, dynamique”. Ce que le jury attend, ce sont des qualités vraies, incarnées par des exemples concrets. Vous êtes rigoureux ? Parlez d’un projet où vous avez dû tout planifier. Vous êtes empathique ? Racontez une situation où vous avez aidé un camarade en difficulté.

Conseil : évitez les listes abstraites. Préférez une qualité = une anecdote.

3. Et vos trois défauts ?
C’est LA question redoutée… mais pas une punition. Le but n’est pas de vous coincer, mais de voir si vous vous connaissez suffisamment pour parler de vos axes de progression avec honnêteté. Le “perfectionniste” ou “trop exigeant” ne convainquent plus personne.

Astuce : parlez d’un vrai défaut (timidité, tendance à vous disperser…), mais montrez comment vous travaillez dessus. Cela prouve maturité et lucidité.

4. Quel est votre plus grand échec ?
Ce n’est pas un test sur la gravité de l’échec, mais sur votre capacité à en tirer des leçons. Le jury cherche à comprendre comment vous réagissez face à un revers. Choisissez une situation concrète : un examen raté, un projet collectif qui a échoué, un mauvais choix en stage… et surtout, expliquez ce que vous avez appris.

Utilisez la méthode STAR : Situation – Tâche – Action – Résultat.

5. Qu’est-ce que vos amis diraient de vous ?
Une question plus légère en apparence, mais qui permet au jury de cerner votre image sociale. Ici, l’idée est de montrer que vous avez du recul sur vous-même. Mentionnez ce que les autres apprécient chez vous, mais aussi une petite touche d’humour ou d’autodérision peut être bienvenue.

6. Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier ?
C’est une invitation à parler de vous… avec sincérité. Il ne s’agit pas forcément d’une réussite scolaire. Cela peut être un engagement personnel, un dépassement de soi, une prise de risque. Ce que le jury veut entendre ici, c’est ce qui vous tient à cœur.

Conseil de nos coachs Pathfinder^TM : choisissez une fierté qui révèle vos valeurs.

Montrer votre motivation pour l’école et votre projet professionnel

7. Pourquoi cette école de commerce ?
C’est la question la plus discriminante. Et c’est logique : si vous n’avez rien de précis à dire sur l’école… Pourquoi vous choisir ? Bannissez les phrases creuses (“bonne réputation”, “beaux locaux”) et parlez de ce qui vous attire vraiment : une spécialisation, un campus, une approche pédagogique, un projet associatif.

Conseil de nos coachs Pathfinder^TM : à BSB, on encourage nos candidats à formuler leur “match” avec l’école comme s’il s’agissait d’un choix réfléchi, pas par défaut.

8. Pourquoi vous et pas un autre ?
Ce n’est pas une invitation à vous vendre comme un produit, mais à exprimer votre singularité. En quoi votre parcours, votre personnalité, vos projets apportent quelque chose à la promo ? Racontez un détail qui vous distingue, un trait qui vous rend unique… et montrez que vous en êtes conscient.

9. Quel est votre projet professionnel ?
Inutile d’avoir un plan figé. Mais le jury veut voir si vous avez une direction, une curiosité pour certains métiers ou secteurs. Même si vous changez plus tard, montrer que vous vous projetez, c’est déjà faire preuve de maturité.

Exemples : “Je m’intéresse au marketing digital dans la musique”, “Je suis attiré par l’entrepreneuriat social”.

10. Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
Là encore, ce n’est pas une prédiction qu’on vous demande. C’est une projection de vos ambitions, de votre vision. L’idée est de voir si vous avez réfléchi à l’impact que vous voulez avoir, au type de carrière ou de rôle qui vous attire.

Conseil : Parlez en termes de compétences, d’environnements de travail, de secteurs qui vous inspirent.

11. Quelle matière vous attire le plus ?
Question simple en apparence, mais révélatrice : elle permet de voir si vous avez creusé les programmes. Répondez en cohérence avec votre projet : si vous voulez travailler dans la finance, mieux vaut ne pas dire “j’aime la com” (sauf si vous articulez bien les deux !).

12. Quelle spécialisation vous intéresse ?
Ici aussi, le jury veut tester votre capacité à anticiper. Mentionner une spécialisation, c’est aussi montrer que vous avez lu le site de l’école, que vous comprenez ses cursus et que vous vous voyez déjà à l’intérieur. À BSB, par exemple, vous pouvez citer : Wine Business, Finances et Audit, Data, Communication & Médias, etc.

Tester votre curiosité et votre vision du monde

13. Quelle actualité économique vous intéresse ?
Question fréquente, surtout en entretien prépa. Ne récitez pas un article de journal, mais parlez d’un sujet qui vous interroge ou vous passionne : inflation, développement durable, IA, géopolitique, éthique des entreprises… Et exprimez votre regard personnel.

14. Quel livre vous a marqué ?
Le jury ne cherche pas à savoir si vous êtes un littéraire. Il teste votre capacité à extraire un message, à relier une œuvre à une réflexion personnelle. Ça peut être un roman, un essai, une autobiographie, un livre pro…

Conseil : choisissez un livre qui résonne avec vos valeurs ou votre projet.

15. Si vous deviez lancer un business demain, ce serait quoi ?
Un grand classique pour tester votre créativité et votre sens du concret. Ne vous censurez pas. L’idée n’est pas d’avoir une réponse brillante, mais une idée réaliste, qui vous ressemble. Décrivez en quelques phrases le concept, la cible, et ce qui vous motiverait à vous lancer.

16. Une personnalité qui vous inspire ?
Steve Jobs, Simone Veil, Inoxtag, Frida Kahlo… Peu importe, du moment que vous êtes capable d’expliquer pourquoi. Ce que le jury attend, ce sont vos valeurs en miroir, vos ambitions, vos combats personnels.

17. Parlez-moi d’un projet dont vous êtes fier
Ici, vous pouvez sortir du cadre scolaire : un podcast, une association, un voyage organisé, un projet artistique… Montrez que vous vous engagez, que vous allez au bout des choses, même si le résultat n’était pas parfait.

À BSB, on valorise l’initiative, l’audace, l’envie d’agir. C’est exactement le genre de choses qu’un jury a envie d’entendre.

Les questions pièges ou créatives

18. Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?

Oui, c’est une vraie question, et non, ce n’est pas un test de zoologie. Le jury cherche à déceler votre capacité à vous définir avec distance et cohérence.

Tortue pour la persévérance ? Dauphin pour la communication ? Peu importe, du moment que vous justifiez votre choix avec sincérité et logique.

19. Quelle est la dernière erreur que vous avez commise ?
Ici, le piège, c’est de dire “je ne fais pas d’erreurs”… ou à l’inverse de trop se dévaloriser. L’objectif est de voir si vous êtes capable de vous remettre en question sans vous détruire. Parlez d’un moment concret où vous avez fait un mauvais choix, et surtout de ce que vous en avez tiré.

À retenir : l’erreur n’est pas le problème. Le vrai sujet, c’est l’apprentissage.

20. Quelle école ne vous attire pas du tout ?
Une question redoutable… si vous manquez de diplomatie. L’idée n’est pas de “casser” une autre école, mais de mettre en valeur les critères qui comptent pour vous. Si une école ultra-compétitive ne vous correspond pas, expliquez que vous cherchez une ambiance plus collaborative.

Ce type de réponse peut d’ailleurs souligner votre adéquation avec une école comme BSB, qui valorise l’esprit de communauté.

21. Quel est votre point faible ?
Variante plus directe des défauts, cette question teste votre capacité à parler de vos fragilités sans tomber dans le cliché. L’idéal : un vrai point faible, mais en phase avec le contexte de l’école. Vous êtes introverti mais vous travaillez à vous ouvrir aux autres dans vos assos ? C’est parfait.

22. Décrivez-vous en un mot
Question simple… mais à double tranchant. Choisissez un mot fort, personnel, et surtout illustrez-le. “Curieux”, “engagé”, “résilient”, “créatif”… ? Très bien. Mais pourquoi ? Une anecdote courte derrière chaque mot peut faire toute la différence.

23. Quelle est la qualité que vous cachez le mieux ?
Cette question vise à déstabiliser, tout en vous amenant à révéler un trait de personnalité que vous assumez peu, mais qui est pourtant utile. Répondez avec un brin d’humour si vous êtes à l’aise, ou avec une réflexion un peu introspective.

Exemple : “J’ai une âme d’artiste mais je n’ose pas toujours la montrer dans des contextes très cadrés.”
Ce genre de réponse crée une vraie connexion avec le jury.

7 Questions inattendues qui peuvent faire la différence

24. Comment gérez-vous le stress ?

Le jury ne s’attend pas à ce que vous soyez imperméable au stress, mais à ce que vous sachiez le reconnaître et l’encadrer. Parlez d’une situation où vous avez été mis sous pression (examen, oral, compétition, deadline) et expliquez ce que vous avez mis en place : respiration, anticipation, organisation, routine…

Conseil : évitez les phrases du type “je ne stresse jamais” – elles sonnent faux.

25. Qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats ?

Une question directe, qui vous oblige à prendre du recul sur vous-même. Ce que le jury attend ici, c’est un facteur différenciant : une passion, une expérience de vie, un trait de caractère, un parcours atypique… Ne répondez pas pour faire joli : allez chercher ce qui vous rend unique sans forcer le trait.

À BSB, on valorise les individualités pour révéler le potentiel de chacun, pas l’uniformité. Si vous êtes différent, dites-le.

26. Quel est votre plus grand rêve ?

Pas besoin d’un projet ultra-concret ou révolutionnaire. Parlez d’une ambition qui vous inspire, même si elle semble lointaine. L’idée est de montrer que vous vous projetez avec envie, sens et imagination. Cela peut être pro ou perso, du moment que c’est sincère.

27. Si vous pouviez dîner avec n’importe qui (vivant ou mort), qui choisiriez-vous ?

Une façon de tester votre culture, votre sensibilité, votre curiosité… Votre réponse en dit long sur vos valeurs. Choisissez une personnalité que vous admirez, et expliquez ce que vous aimeriez lui demander ou apprendre de lui/elle.

Pro tip : il n’y a pas de bonne réponse, mais il y a des réponses creuses. Ce qui compte, c’est la justification.

28. Qu’avez-vous appris sur vous cette année ?

Une question qui pousse à l’introspection. Parlez d’une prise de conscience, d’un changement dans votre manière de travailler ou de communiquer, ou d’un moment où vous avez dû vous adapter. Cela peut venir d’un échec, d’un stage, d’un projet collectif, ou même d’une expérience personnelle.

29. Quel est votre rapport à la compétition ?

La vie en école de commerce, c’est aussi des classements, des challenges, des concours… Le jury veut savoir comment vous vivez la concurrence : comme un moteur ? Un stress ? Un défi personnel ? Répondez avec honnêteté, en expliquant ce que cela vous apporte (ou vous a appris).

30. Qu’aimeriez-vous que le jury retienne de vous ?

C’est souvent la dernière question d’un entretien, et elle peut tout changer. C’est le moment de laisser une trace positive et claire. Vous pouvez choisir un mot-clé qui résume votre profil, une qualité, un projet, ou une énergie que vous avez voulu transmettre.

Conseil des coachs Pathfinder^TM : terminez avec le sourire, une posture ouverte et une dernière phrase courte mais marquante.

Comment s’entraîner efficacement pour l’entretien ?

Préparer un entretien d’école de commerce, ce n’est pas réciter une fiche de questions-réponses. C’est avant tout apprendre à vous raconter avec clarté, confiance et cohérence. Et comme tout exercice oral, plus on s’entraîne, plus on progresse.

La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin d’être un grand orateur pour convaincre. Il suffit d’avoir les bons réflexes, les bons outils… et un peu de méthode.

Parlez à voix haute, pas seulement dans votre tête

On a tous cette tendance à croire qu’on “sait quoi dire”. Mais tant que vous ne l’avez pas exprimé à voix haute, vous ne savez pas vraiment comment vous allez le dire. Répéter vos réponses oralement, seul ou face à un proche, vous permet d’identifier :

• les formulations bancales,
  
  
• les phrases trop longues,
  
  
• les moments où vous manquez de fluidité.
  
  

Même quelques minutes par jour suffisent à gagner en aisance et en naturel.

Filmez-vous (oui, vraiment)

Ce n’est jamais agréable de se revoir, mais c’est diablement efficace. Vous repérez :

• vos tics de langage,
  
  
• votre posture,
  
  
• votre débit de parole,
  
  
• vos expressions de visage.
  
  

Regardez-vous sans jugement, juste avec l’envie de faire mieux. Et recommencez.

Utilisez la méthode STAR pour structurer vos réponses

On en a déjà parlé plus haut, mais cette méthode est un véritable atout stratégique :

• Situation : dans quel contexte étiez-vous ?
  
  
• Tâche : quel était votre objectif ?
  
  
• Action : qu’avez-vous fait concrètement ?
  
  
• Résultat : quel a été l’impact ou l’apprentissage ?
  
  

Avec elle, vos réponses deviennent claires, crédibles et impactantes. Parfait pour raconter un projet, un échec, un engagement perso…

Focus BSB : nos journées et rdv pour préparer vos entretiens

À BSB, on ne vous laisse pas seul face à ce moment crucial. Nous organisons pour nos futurs bachelor, les étudiants de prépa et les futurs master, divers événements 100% dédiés à leur profil pour s'entraîner aux oraux avec nos coachs Pathfinder^TM. Rdv sur notre site pour vous inscrire aux événements qui vous sont dédiés. Grâce à notre dispositif Pathfinder^TM, vous bénéficiez :

• d’ateliers collectifs pour mieux vous connaître et identifier vos forces,
  
  
• de simulations d’entretien en conditions réelles avec retours personnalisés,
  
  
• de coaching individuel pour travailler votre pitch, vos soft skills et votre storytelling.
  
  

Cette préparation sur-mesure permet à nos candidats de se présenter avec authenticité, sans surjouer ni surdoser.

FAQ – Réponses aux questions fréquentes sur l’entretien en école de commerce

Est-ce que l’entretien d’école de commerce est éliminatoire ?

Oui, dans la majorité des cas. L’entretien est déterminant dans l’admission, parfois plus que les notes ou le dossier. Mais c’est aussi une formidable opportunité de vous distinguer, surtout si vous avez un profil atypique, des notes moyennes ou un parcours original.

À BSB, par exemple, on considère que la personnalité, le potentiel et la cohérence du projet comptent autant que le dossier scolaire.

Peut-on réussir son entretien même si on rate une question ?

Bien sûr. Ce que les jurys attendent, ce n’est pas la perfection, mais la sincérité et la capacité à rebondir. Si vous vous embrouillez, restez calme. Vous pouvez même dire : “Je peux reformuler ma réponse ?” — c’est un signe de sang-froid, pas de faiblesse.

Et si je ne comprends pas une question ?

Demandez simplement qu’on vous la reformule. Aucun jury sérieux ne vous sanctionnera pour ça. Au contraire, cela montre que vous préférez comprendre plutôt que répondre à côté.

Est-ce que je dois préparer toutes les questions possibles ?

Il est impossible de tout anticiper. Mais si vous vous êtes entraîné sur les 30 questions proposées dans cet article, vous aurez couvert l’essentiel. Et surtout, vous aurez appris à parler de vous avec fluidité, ce qui vous servira même pour les questions imprévues.

Comment savoir si j’ai été bon pendant l’entretien ?

Faites confiance à vos sensations : avez-vous été à l’aise ? Sincère ? Est-ce que vous avez réussi à faire passer vos idées ? Parfois, on sort d’un entretien en se disant “j’ai oublié ça” ou “j’aurais pu mieux dire ça”… et pourtant, on est admis. La justesse d’un entretien ne tient pas à chaque mot, mais à l’impression générale laissée.