Ecole de commerce

Salaire école de commerce : à quoi s’attendre vraiment ?

Le salaire après une école de commerce, c’est forcément une question que vous vous posez. Et vous avez raison. À la sortie, la moyenne tourne autour de 42 000 € brut par an. Un bon point de départ… mais ce chiffre, il ne tombe pas du ciel.

Ce salaire dépend de votre école, du secteur choisi, de vos stages… et surtout, de votre capacité à vous vendre et à prendre les bonnes décisions dès le début.

On a été à votre place. Le moment où l’on compare, où l’on doute, où l’on se demande si on ne va pas passer à côté d’une meilleure opportunité. C’est pour ça qu’ici, on vous parle franchement. On va décortiquer les chiffres, les tendances, les leviers à activer  et les erreurs à éviter  pour vous aider à viser plus haut.

Vous êtes prêt ? On y va ensemble.

À retenir

  • Le diplôme ne fait pas tout, mais il ouvre des portes : en sortie d’école de commerce au niveau Bac+5, Master, le salaire moyen tourne autour de 42 000 à 48 000 € bruts par an, et parfois bien plus selon votre secteur ou votre spécialisation.

  • Toutes les écoles ne se valent pas : celles qui bénéficient de la triple accréditation (AACSB, EQUIS, AMBA), comme BSB, offrent une reconnaissance internationale qui pèse dans la balance… y compris sur votre fiche de paie.

  • L’expérience fait la différence : une alternance bien choisie ou des stages exigeants permettent de valoriser votre profil dès le premier entretien, et donc de prétendre à un meilleur salaire.

  • Mieux vous connaissez votre valeur, mieux vous la défendez : à BSB, l’accompagnement ne fixe pas votre salaire, mais il vous aide à cibler les bonnes entreprises et à savoir vous vendre – deux clés pour bien débuter.

Les salaires à la sortie des écoles de commerce

Quand on parle salaire, il faut des chiffres concrets. Voici ce que vous pouvez attendre à votre sortie, selon les études les plus récentes.

Des chiffres globaux pour se situer

En moyenne, un jeune diplômé d’école de commerce démarre avec 40 000 à 42 000 € brut annuel, primes comprises, selon la dernière enquête de la Conférence des Grandes Écoles (CGE, 2023). Ce chiffre place ces diplômés parmi les mieux rémunérés du marché du travail.

Des écarts importants selon les écoles

Si vous intégrez une des écoles du top 5, alors les salaires annoncés en sortie tournent autour de 50 000 à 60 000 € brut annuel, notamment grâce à des débouchés dans la finance ou le conseil à l’international.

Rassurez-vous, si vous faites une grande école de commerce qui est reconnue, accréditée et bien classée, les salaires proposés en sortie sont généralement compris entre 36 000 et 42 000 € brut annuel. Des évolutions rapides sont possibles grâce à l’expérience professionnelle cumulée pendant vos études et en début de carrière, sans oublier le réseau précieux de votre école.

Les primes et avantages à ne pas oublier

Au-delà du salaire fixe, les jeunes diplômés bénéficient souvent de primes de performance, tickets restaurant, avantages mobilité ou mutuelle renforcée. Dans certains secteurs comme la finance ou le conseil, ces primes peuvent représenter jusqu’à 15 à 20 % de la rémunération annuelle.

📌 Les étudiants qui obtiennent leur Master Grande Ecole à BSB ont un salaire entre 42 000 et 45 000 € de salaire brut en sortie d’études et passent de 48 000 € et 54 000 € salaire brut annuel moyen en France avec primes, 3 ans après l’obtention du Master Grande École BSB.
MasterGrande Ecole 13 spécialisations en alternance - BSB Education

Les facteurs qui influencent votre premier salaire

Vous l’avez vu, le salaire après une école de commerce varie énormément. Mais de quoi dépend réellement cette différence ? Voici les trois leviers principaux qui peuvent faire grimper ou limiter votre première rémunération.

Le secteur d’activité et la fonction occupée

C’est le premier facteur. Certains secteurs rémunèrent mieux dès l’entrée dans la vie professionnelle. Si vous vous orientez vers la finance d’entreprise, le conseil en stratégie et le private equity, vous vous verrez offrir des plus hauts salaires. Dans ces domaines, vous pouvez viser 45 000 à 55 000 € brut par an dès votre premier poste, sans compter les primes.

Le marketing digital, la communication ou encore les ressources humaines proposent des salaires plus modestes au démarrage entre 35 000 et 40 000 € brut annuel, mais avec des évolutions rapides si vous êtes proactif dans votre carrière et savez vous démarquer.

Quel salaire par secteur après une école de commerce ?

Voici les fourchettes de rémunérations brutes annuelles auxquelles vous pouvez prétendre dès votre premier poste, selon le secteur d’activité choisi :

Secteur Salaire brut annuel moyen à la sortie
Finance d’entreprise / Audit 45 000 à 55 000 €
Conseil en stratégie 50 000 à 60 000 € (voire plus à l’international)
Marketing digital 35 000 à 40 000 €
Communication 33 000 à 38 000 €
Ressources humaines 35 000 à 40 000 €
Entrepreneuriat (premier revenu) Très variable selon le projet ; potentiel élevé après 2-3 ans
Business development / Commerce international 38 000 à 45 000 €
Data et analytics 40 000 à 48 000 €
RSE et développement durable 37 000 à 42 000 €

Ces chiffres sont issus des enquêtes 2023 de la CGE et des données consolidées Apec.

Le choix du secteur impacte fortement votre premier salaire, mais il n’est jamais figé. La spécialisation, la montée en compétences et la mobilité peuvent rapidement faire évoluer ces montants.

La localisation géographique et l’international

Sans surprise, travailler à Paris ou dans une grande métropole internationale (Londres, Genève, Dubaï) permet de négocier un salaire supérieur, souvent augmenté de 10 à 20 % par rapport aux postes en province. N'oubliez pas non plus que le coût de la vie dans ces mégalopoles est tout aussi élevé.

À l’international, certains contrats intègrent aussi des packages complets : primes d’expatriation, logement, avantages fiscaux.

A BSB, 40% de nos diplômés ont un poste à dimension internationale.

Vos expériences et stages réalisés pendant vos études

Les écoles de commerce ne vous donnent pas seulement un diplôme : elles vous offrent l’opportunité d’accumuler des expériences professionnelles.

Un étudiant qui a réalisé deux stages longs ou une alternance dans un secteur exigeant, ou encore une expérience à l’étranger, pourra négocier un salaire plus élevé et accéder plus facilement aux entreprises les plus sélectives.

Ne négligez aucun projet pendant vos années d’études : ce sont ces lignes sur votre CV qui feront la différence lors des premières négociations salariales.

La taille et le type d’entreprise influencent aussi votre salaire

Le choix de votre premier employeur a un impact direct sur votre rémunération. Les grands groupes internationaux proposent des packages plus élevés, avec des salaires d’entrée souvent situés dans le haut de la fourchette, des primes et des avantages complémentaires (participation, intéressement, mutuelle premium, tickets restaurant, RTT, etc.).

À l’inverse, les start-up et PME offrent des salaires plus modestes au départ, souvent entre 33 000 et 38 000 € brut annuel, mais compensent parfois par une plus grande autonomie, des responsabilités élargies et un potentiel d’évolution rapide.

Le secteur public, les organisations internationales ou les ONG proposent des grilles salariales plus encadrées. Les rémunérations y sont généralement moins attractives à court terme, mais ces structures offrent un cadre sécurisé et des avantages sociaux non négligeables.

Le bon réflexe : ne regardez pas uniquement le salaire brut, mais l’ensemble du package et les perspectives d’évolution à 2 ou 3 ans.
les salaires en sortie d'école de commerce - BSB Education

Comment optimiser son salaire après l’école de commerce ?

Votre diplôme est un excellent point de départ, mais il ne suffit pas à lui seul. Ce sont vos choix, vos compétences et votre posture qui feront la différence dans vos négociations et dans l’évolution de votre rémunération. Voici les leviers concrets à activer.

Les clés d’une négociation salariale réussie

La première règle : préparez-vous. Avant un entretien ou une proposition de contrat, renseignez-vous sur les grilles salariales du secteur et le niveau d’exigence du poste. Ne partez jamais à l’aveugle.

Pendant la négociation, montrez que vous connaissez votre valeur. Appuyez-vous sur vos expériences (stages, alternances, projets), vos compétences clés et votre capacité d’adaptation.

👉 Petit conseil : ne donnez pas de fourchette trop basse par peur de « rater l’opportunité » vous risquez de vous brider. Préférez parler de « rémunération cohérente avec le marché et vos compétences » et attendez la proposition de l’employeur avant d’ajuster.

Développer des compétences différenciantes

Les diplômes et parcours académiques se ressemblent. Ce qui fait la différence, ce sont les compétences spécifiques et rares.

Quelques exemples qui valorisent instantanément un profil junior :

  • La maîtrise d’un logiciel ou d’un outil métier spécifique (ex. : Power BI, Salesforce, Hubspot…).

  • Une certification complémentaire (TOSA, Google Analytics, CFA niveau 1 pour la finance, AMF…).

  • Des compétences linguistiques fortes, avec un score TOEIC ou TOEFL récent et élevé.

Plus vous montrez que vous pouvez apporter rapidement de la valeur sans besoin de formation longue, plus vous pesez dans la négociation.

Les soft skills qui font grimper votre valeur sur le marché

Au-delà des compétences techniques et du diplôme, ce sont vos qualités humaines et votre posture professionnelle qui pèsent lourd dans la balance. Les employeurs cherchent des jeunes diplômés capables de s’intégrer rapidement, de communiquer avec impact et de gérer des situations complexes.

Les soft skills les plus valorisées en début de carrière :

  • La capacité d’adaptation : les entreprises évoluent vite, et elles veulent des profils capables de suivre le rythme.

  • Le relationnel et la prise de parole en public : savoir défendre ses idées et travailler efficacement en équipe fait toute la différence.

  • L’esprit d’analyse et la prise d’initiative : vous serez recruté pour apporter des solutions, pas seulement exécuter des tâches.

  • La curiosité et la capacité d’apprendre rapidement : les recruteurs apprécient les profils qui ne se contentent pas du minimum et cherchent à progresser.

En entretien, illustrez ces soft skills par des exemples concrets (projet d’équipe, prise de responsabilité associative, gestion de projet pendant un stage). Ce sont ces histoires qui feront pencher la balance vers un package plus avantageux.

📌 En septembre 2025, BSB lance le Leader Skills Institute afin d’apprendre dès l’entrée en Bachelor in Management les compétences nécessaires pour développer son leadership ainsi que les soft et core skills que l’IA ne pourra pas vous apprendre. Aller au-delà des hard skills et compétences techniques pures que les recruteurs recherchent.

Notre dispositif d’accompagnement exclusif Pathfinder a été créé pour coacher les étudiants dans les trois dimensions importantes du développement personnel et professionnel : la connaissance de soi, le parcours académique et le projet professionnel. 

Activer son réseau et saisir les bonnes opportunités

Ne sous-estimez jamais le pouvoir du réseau. Les offres les plus intéressantes circulent souvent avant même d’être publiées.

Participez aux forums entreprises, sollicitez vos anciens camarades et osez envoyer des messages aux diplômés sur LinkedIn. Les alumni apprécient souvent d’aider les jeunes générations et peuvent recommander votre candidature.

📌 À BSB, le réseau des 20 000 alumni et le dispositif Pathfinder sont de véritables accélérateurs pour décrocher des opportunités avec des packages avantageux.

Quelle évolution salariale après 5, 10 et 15 ans de carrière ?

Votre premier salaire est une base, mais ce sont vos choix de carrière, votre secteur et votre mobilité qui feront votre trajectoire. Voici ce que vous pouvez attendre, secteur par secteur.

Les tendances à 5 ans selon les secteurs

  • Finance et audit : analyste senior, contrôleur financier ou manager en cabinet d’audit.
    Salaire moyen après 5 ans : entre 60 000 et 70 000 € brut/an (source : Apec 2023).

  • Conseil en stratégie : consultant senior ou manager de mission.
    Salaire moyen après 5 ans : 65 000 à 75 000 € brut/an, sans compter les primes annuelles (source : Diplomeo, CGE).

  • Marketing digital : chef de groupe marketing, responsable e-commerce.
    Salaire moyen : 50 000 à 60 000 € brut/an, avec une forte évolution possible en passant côté client (source : Apec 2023).

  • Business development : responsable grands comptes, directeur commercial adjoint.
    Salaire moyen : entre 55 000 et 65 000 € brut/an.

À 10 ans, des postes stratégiques et sectorisés

  • Finance : directeur financier adjoint, manager senior M&A.
    Salaire médian à 10 ans : entre 90 000 et 110 000 € brut/an, selon la taille de l’entreprise et la localisation (source : CGE).

  • Conseil : associé junior, directeur de practice.
    Rémunération : souvent 100 000 € et plus, avec une part variable importante et des avantages (source : Business Cool 2024).

  • Marketing : directeur marketing adjoint, head of digital strategy.
    Fourchette : entre 75 000 et 90 000 € brut/an, plus des bonus liés à la performance.

À 15 ans, direction générale ou entrepreneuriat

  • Dans les grands groupes, beaucoup atteignent des postes de directeur général adjoint, directeur financier groupe, directeur commercial international.
    Les salaires varient entre 150 000 et 200 000 € brut annuel, avec intéressement et stock-options (source : CGE).

  • Dans le conseil, devenir associé senior ou créer son propre cabinet peut mener à des rémunérations supérieures à 250 000 € par an.

  • En entrepreneuriat, difficile de parler de salaire fixe, mais certains anciens diplômés ont levé des fonds supérieurs à plusieurs millions d’euros et perçoivent des rémunérations équivalentes à des cadres dirigeants.
quel salaire après un bac+5 ? - BSB Education

Les erreurs à éviter pour ne pas stagner professionnellement

Même avec un bon diplôme et un démarrage prometteur, certaines erreurs peuvent freiner votre progression salariale et limiter votre évolution de carrière. Voici celles que les recruteurs et les alumni repèrent le plus souvent — à éviter absolument :

  • Se contenter de son premier poste sans ambitionner mieux.
    Rester trop longtemps au même poste sans chercher à évoluer ou à changer de mission peut vous enfermer dans une case difficile à dépasser.
  • Manquer de mobilité géographique ou sectorielle.
    Accepter de changer de région, de pays ou de secteur peut être un accélérateur de carrière. Rester figé dans une zone de confort limite les opportunités et les hausses de salaire.

  • Négliger la formation continue et l’acquisition de nouvelles compétences.
    Les profils qui stagnent techniquement ou qui ne se mettent pas à jour sur les évolutions de leur métier voient leur valeur baisser sur le marché.

  • Sous-estimer le pouvoir du réseau.
    De nombreux postes (les plus stratégiques et mieux rémunérés) ne sont jamais publiés. Ils circulent via le réseau. Ne pas entretenir votre réseau alumni et professionnel est une erreur stratégique.

  • Accepter un poste sous-payé sans plan à moyen terme.
    Parfois, un compromis est nécessaire pour un premier job, mais attention à ne pas rester bloqué sans stratégie de rebond.
À retenir : votre évolution ne dépend pas uniquement de votre diplôme, mais de votre capacité à rester proactif, mobile, curieux et à entretenir votre réseau.

FAQ – Les questions fréquentes sur le salaire après une école de commerce

Quel est le salaire moyen à la sortie d’une école de commerce ?

Le salaire moyen à la sortie d’une école de commerce se situe entre 40 000 et 42 000 € brut annuel, primes comprises (source : CGE 2023). Ce montant varie selon l’école, le secteur et la localisation.

Quels secteurs offrent les meilleurs salaires ?

La finance d’entreprise, le conseil en stratégie et le private equity restent les plus rémunérateurs. Viennent ensuite le business development international et les postes liés à la data et au digital.

La taille de l’entreprise influence-t-elle vraiment le salaire ?

Oui. Les grands groupes internationaux offrent des packages plus généreux (avantages inclus), tandis que les start-up ou PME proposent souvent un salaire inférieur mais compensent par des responsabilités élargies et un potentiel d’évolution rapide.

Est-ce que le diplôme suffit pour bien gagner sa vie ?

Le diplôme est une base solide, mais ce sont vos choix de carrière, votre capacité à vous former, à cultiver votre réseau et à saisir les opportunités qui feront la différence dans la durée.

Combien peut-on espérer gagner après 10 ou 15 ans de carrière ?

Selon les secteurs, entre 90 000 et 110 000 € brut annuel après 10 ans, et jusqu’à 150 000 € à 200 000 € pour les postes de direction au bout de 15 ans (source : Apec, CGE).